Vous pensez que le diagnostic électricité est une simple formalité légale pour vendre et louer ? Figurez-vous que, régulièrement, des accidents rappellent l’importance de ce contrôle. Un récent événement, jugé par le tribunal correctionnel de Cahors, démontre tout l’importance du diagnostic électricité qui, plus qu’obligatoire, est vital pour certains acheteurs et locataires.

Les installations électriques, véritablement dangereuses

De fait, toute installation fonctionnant à l’électricité peut être dangereuse. Pour les installations âgées de plus de 15 ans, les risques sont d’autant plus élevés. En cas d’anomalie, les occupants peuvent rencontrer des désagréments lors de l’utilisation de leurs appareils électriques, comme des courts-circuits. Dans les pires des cas, ils peuvent s’électriser, voire s’électrocuter avec des installations non-sécurisées. Exemple avec cette histoire, dans le sud-ouest, d’un enfant de 12 ans habitant dans un logement non diagnostiqué et qui s’est électrisé au contact d’une installation dangereuse. Le jeune garçon est désormais handicapé à vie. Le propriétaire qui louait son bien a, quant à lui, été condamné pour blessures involontaires. L’instauration de l’obligation de diagnostic électricité avant des ventes et locations de logements équipés d’installations anciennes (15 ans et plus) doit permettre d’éviter ce genre de drame.

Le déroulé d’un diagnostic électricité…

Pour ce diagnostic, l’opérateur intervient dans le bien, où il examine l’ensemble des installations électriques. Du disjoncteur aux interrupteurs en passant par les divers dispositifs de sécurité, chaque élément est localisé, testé, contrôlé. Pour chaque anomalie, un signalement est effectué dans le rapport de diagnostic. Ce document est ensuite remis, dans son intégralité, aux acheteurs et locataires, afin qu’ils puissent réaliser les travaux appropriés pour vivre dans un logement parfaitement sécurisé.