Au début de l’année, nous évoquions la baisse des prix de l’immobilier partout en Île-de-France. En cette fin d’année, le constat semble se confirmer, avec un marché francilien qui demeure relativement morose. Précisions en chiffres.

Moins de ventes en 2022 qu’en 2021

Début 2022, nous faisions le point sur les prix de l’immobilier, en chute nette par rapport à 2021. Si les prix sont globalement plus bas, les transactions semblent également moins nombreuses. En se concentrant uniquement sur les ventes de logements anciens, les notaires ont constaté une baisse de 10% par rapport au 3ème trimestre 2021. Pour les appartements, les ventes ont chuté de 8% en moyenne. Pour les vendeurs de maisons anciennes, trouver des candidats à l’achat paraît encore plus délicat, avec 15% de ventes en moins sur un an.

Des prix qui évoluent différemment suivant les zones géographiques

Alors qu’il fut une époque où les prix flambaient en région parisienne, ils ont aujourd’hui tendance à baisser. Par exemple, les prix des appartements anciens en intramuros se sont réduits de 1,2% sur un an. Ils restent cependant relativement élevés, avec un mètre carré qui continue de se vendre à plus de 10 000 euros dans dix arrondissements parisiens. Par ailleurs, si l’on regarde plus globalement, tous les biens ne sont pas identiquement concernés par cette chute des prix.

À titre d’exemple, le prix moyen des maisons anciennes en Île-de-France a augmenté de 5,7%. Pour acquérir ce type de bien, il faut disposer d’un budget compris entre 350 000 et 400 000 euros. Cela explique, en partie, que de plus en plus de Franciliens quittent leur région pour s’installer en province, où les prix sont souvent moins élevés et où la qualité de vie est meilleure. Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse… Ces grandes villes attirent de nombreux ménages quittant la région parisienne.

Quel est le profil de l’acheteur francilien ?

Justement, qui se lance aujourd’hui dans un projet d’achat en région parisienne ? Les notaires ont pu établir un portrait type de l’acquéreur francilien. Il s’agit généralement d’un individu issu d’une catégorie socio-professionnelle privilégiée (CSP+), âgé de 37 à 43 ans. Voilà des informations bien utiles pour les vendeurs franciliens en quête de candidats à l’achat.