Dans le cadre du projet de loi Climat et Résilience, sept mille amendements ont été déposés. L'une de ces propositions concerne l'ajout de l'évaluation de la qualité de l'air intérieur dans le diagnostic énergétique des habitations.

Pourquoi prendre en compte la qualité de l'air intérieur ?

Déjà actuellement, il existe un diagnostic QAI spécifique. Ce diagnostic est parfois obligatoire, comme dans les crèches et les écoles. Il peut aussi être demandé librement par tout individu souhaitant connaître la qualité de l'air qu'il respire au quotidien.

Car on le sait désormais, l'air présent dans un logement, dans un établissement accueillant des enfants ou encore dans des bureaux peut être pollué. Les raisons de cette pollution sont multiples : colles, peintures, utilisation de produits ménagers, aération insuffisante...

Les conséquences de la pollution de l'air intérieur sont des migraines, des allergies, de l'asthme... Diagnostiquer la QAI et améliorer la qualité de l'air intérieur permet donc de lutter contre des problèmes de santé divers.

Quel est le lien entre DPE et QAI ?

Pour rédiger un diagnostic de performance énergétique dans un logement, l'opérateur DPE doit forcément étudier les systèmes de ventilation et d'aération. En l'occurrence, ces installations ont un impact sur la qualité de l'air intérieur. Lorsqu'ils dysfonctionnent, ils favorisent la stagnation dans l'air de particules toxiques.

À l'inverse, quand ces dispositifs fonctionnent correctement, ils participent à l'assainissement de l'air dans l'habitat. Autrement dit, les aérations et ventilations influencent à la fois la performance énergétique d'un bien et la qualité de son air.