Depuis le 1er janvier 2017, le Diagnostic technique global (DTG) a remplacé le Dossier technique immobilier (DTI).

Il s’impose désormais pour la mise en copropriété de tout immeuble de plus de 10 ans à usage partiel ou total d’habitation.

Il est également prescrit lorsqu’un bâtiment est frappé d’une procédure d’insalubrité.

Le DTG doit permettre d’améliorer le suivi de l’état des immeubles en copropriété et de permettre une meilleure gestion de son entretien.

Il comprend une expertise de l’état apparent de ses parties communes et de ses installations collectives mais aussi un diagnostic énergétique (DPE collectif pour les copropriétés de moins de 50 lots ou audit énergétique pour les autres).

Ensuite, le DTG dresse un constat des obligations du syndic en matière de sauvegarde des bâtiments.

L’opérateur qui en a la charge doit également déterminer toutes les interventions potentielles permettant d’améliorer la gestion patrimoniale et technique de la copropriété et identifier les travaux les plus utiles (rénovation, travaux d’amélioration énergétique, etc.).

Le DTG doit enfin comprendre une programmation pluriannuelle des différentes opérations à mener pour préserver et entretenir les immeubles.

Il sert donc d’outil de gestion de la copropriété pour le syndic et l’assemblée des copropriétaires.

C’est pourquoi, il peut être également judicieux de faire appel à un professionnel pour établir le DTG de toute copropriété, en dehors du cadre obligatoire, afin de fournir un état précis des immeubles et d’en faciliter la gestion au quotidien.